Les revelations de la
Grande Pyramide

 

Lorsque le touriste se rend au Caire à Giseh par une route ombreuse voilée d’acacias, il ne tarde pas à apercevoir, derrière la plage de verdure formée par les champs cultivés, la grande tâche jaune du désert africain. C’est là-bas que commence la steppe brûlée, et c’est au seuil de l’immense plaine que se profile dans l’or rutilant du couchant le sommet des pyramides. La plus grande, celle de Khéops, le Khouvou des inscriptions hiéroglyphiques, attire immédiatement l’attention par ses proportions fantastiques. Devant cet entassement colossal de blocs amoncelés par des armées d’esclaves, l’esprit est saisi de terreur et l’on songe volontairement au but que poursuivaient les pharaons et les prêtres égyptiens y accumulant ces énormes rochers taillés régulièrement sur toutes faces et disposés sous une forme géométrique définie.

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Les guides ne manquent point dans la contrée, les livres que vous pourrez consulter en la circonstance, les archéologues qui déchiffrent à la loupe les inscriptions hiéroglyphiques, vous diront que les pyramides ne sont que des stèles funéraires, ou mieux, les tombeaux de rois puissants de ces époques lointaines. Que de luxe, que d’efforts, que de vies d’hommes employées à perpétuer le souvenir des dynasties égyptiennes ! On comprend les temples gigantesques élevés aux bouddhas indiens, les sanctuaires ruinés de Memphis et Louksor ; ceux qui viendront après nous, lorsque nos civilisations modernes auront disparu, comprendront tout autant les restes de nos cathédrales gothiques élevant leurs forêts de piliers vers le ciel. Il y a là un hommage rendu à la divinité, l’expression d’un culte que nous retrouverons partout où l’homme a vécu, à toutes les périodes de l’histoire et même de la préhistoire.

Mais qu’on entasse des milliers de mètres cubes de rocs géométriquement taillés pour honorer un roi de la terre, pour ensevelir une momie ficelée, embaumée et desséchée, il semble qu’il y ait là un prodige d’aberration de l’orgueil humain, et la raison, qui cherche la cause véritable des grandes entreprises, ne se tient pas pour satisfaite lorsqu’un archéologue, fut-il le plus érudit des savants, vient nous affirmer que ces pyramides ne sont que le tombeau des pharaons. Et cependant les faits paraissent donner à l’hypothèse une véritable vraisemblance.

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Chaque pyramide comprenait des couloirs, des antichambres, des chambres funéraires dont les entrées étaient habilement dissimulées par les architectes : on assurait ainsi, pensait-on, jusqu’à un certain point, l’inviolabilité du tombeau. Le monument devait être orienté suivant les quatre points cardinaux mais, soit négligence, soit maladresse, cette orientation n'est pas plus précise que celles de nos sanctuaires et de nos cathédrales actuels, dont le chevet devait par tradition être constamment tourné vers l’est. Des hiéroglyphes déchiffrés par les Champollion couvraient déjà les revêtements intérieurs des couloirs ou des chambres. C’étaient les récits des hauts-faits du défunt. Tout en perpétuant sa mémoire à travers les siècles à venir, ces glorieux récits du passé devaient assurer à son double et à son âme une nourriture suffisante pour la vie future. Et de fait, certaines pyramides conservent encore dans leurs chambres funéraires les momies royales déposées là depuis des siècles.

Mais ces pyramides ont-elles été construites dans le but unique de servir de tombeau ? En l’affirmant, nos archéologues modernes pourraient bien commettre une erreur aussi grossière que les savants qui, dans soixante siècles, en fouillant les ruines et le crypte des cathédrales, découvriraient les tombeaux de nos évêques et de nos rois et concluraient, de ces intéressantes trouvailles, que nos merveilleux monuments ont été élevés en l’honneur de leurs restes. En bien des cas, les pyramides égyptiennes ont servi de lieu de sépulture, mais une idée plus élevée a du, selon nous, présider à leur construction. Au surplus, ce qui pourrait le démontrer, c’est précisément l’existence de la plus grande d’entre elles, celle de Khéops, construite sous la quatrième dynastie qui régna 3000 ans avant l’ère chrétienne. La construction est extrêmement soignée, mais on n’y a découvert presque aucune trace d’inscription. Jusqu'à la conquête arabe, elle garda un revêtement de pierres aux couleurs diverses si habilement rassemblées qu’on eût dit un seul bloc du pied au sommet. On mit longtemps à découvrir l’entrée des couloirs aboutissant aux chambres intérieures. Ces chambres, au nombre de trois, ont reçu des dénominations fantaisistes : chambre du roi, chambre de la reine, chambre souterraine. Elles ne portent aucune trace de nature à nous renseigner sur l’objet auquel on les destine. A la place du sarcophage, dans la chambre du roi, se dresse une auge en pierre merveilleusement taillée. La grande pyramide n’est donc pas un tombeau. Alors, dans quel but l’a-t-on élevée ? Mystère. Les prêtes égyptiens, ces merveilleux savants de l’antiquité, ont-ils voulu fixer en un monument impérissable les données précises qu’ils avaient accumulées sur les sciences des astres et les notions scientifiques de l’époque ? Pourquoi non ? Mais alors, nous nous glorifions de découvertes connues depuis 5000 ans !

Autre question : comment les savants de ces temps étaient-ils parvenu à mesurer la terre et à scruter les profondeurs du ciel ? Au reste, le mécanisme importe peu, mais les faits sont là, et devant les constatations troublantes, devant les révélations numériques de la Grande Pyramide, devant les indications et les enseignements qu’elle nous donne sur la science égyptienne, on comprend l’attitude du grand Sphinx monstrueux qui, le regard tourné vers le lointain horizon, devait garder les secrets des prêtres antiques. Les premières révélations sur la Grande Pyramide remontent à la fin du XVIIIème siècle. Lorsque les savants de l’expédition de Bonaparte résolurent d’effectuer la triangulation de l’Egypte, la Grande Pyramide servit de point central qu’ils prirent pour origine des longitudes dans la région. Or, quel ne fut pas leur étonnement lorsqu’ils constatèrent que les diagonales prolongées de la pyramide renferment exactement le delta du Nil, que le méridien, c’est-à-dire la ligne nord-sud passant par le sommet divise le delta en deux secteurs rigoureusement égaux. Evidemment, ceci ne peut être attribué au hasard, ce résultat est voulu et il nous faut conclure que les constructeurs de cet immense bâtiment étaient des géomètres de première force.

Mais il y a mieux, et un examen approfondi montre qu’ils étaient des géographes hors-pairs. De tous les méridiens du globe, celui de la pyramide est le méridien idéal, puisqu’il traverse le plus de continent et le moins de mer. Il est d’ailleurs exclusivement océanique à partir du détroit de Behring ; et, chose plus extraordinaire encore, si l’on calcule exactement l’étendue des terres que l’homme peut habiter, il se trouve que ce fameux méridien les partage en deux parties rigoureusement égales. J’avais donc raison de qualifier ce méridien d’idéal, puisque c’est le seul qui soit fondé sur la nature des choses, par conséquent, qui ait une véritable raison d’être.
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Si maintenant nous tirons un cercle parallèle à l’équateur passant par le trentième degré de latitude, nous pouvons constater que ce cercle est celui qui enferme le plus d’étendue continentale. Eh bien ! La latitude du sommet de la pyramide s’en approche étonnement puisqu’elle a comme valeur 29°58’55’’. On crut tout d’abord à une erreur très faible de détermination, mais je ne le pense pas et voici pourquoi. Si l’architecte avait calculé la place du monument de façon qu’un observateur placé au pied de l’édifice vit le pôle du ciel à une hauteur de 30 degrés exactement, il aurait du précisément tenir compte d’un phénomène connu sous le nom de réfraction thermo-athmospérique. En raison de la densité des couches de l’air, un rayon lumineux entrant dans notre atmosphère est dévié de sa route, nous ne le voyons donc pas à son emplacement réel. Or, dans le cas qui nous occupe, le calcul montre que le milieu de la pyramide doit être, théoriquement, à 29°58’58’’ et 22 centièmes. Les deux chiffres son absolument identiques à 22 centièmes de seconde près ; l’écart est insignifiant et la concordance ne peut être plus parfaite. En supposant que nous soyons en présence de coïncidences fortuites, il faut avouer qu’elles sont au moins très remarquables, et nous sommes loin de les avoir épuisées.

L’orientation des pyramides, je l’ai déjà fait remarquer, est toujours très approximative. Il n’en est pas de même de la direction de la pyramide de Khéops. Les quatre côtés lui servant de base regardent exactement les quatre points cardinaux, puisque l’écart est à peine de 4 minutes et demie. Cette exactitude , vraiment extraordinaire quand on songe aux difficultés que nous rencontrons pour déterminer l’orientation d’un édifice, même de nos jours, à l’aide d’une boussole, montre que l’architecte a du employer des moyens astronomiques fournis par une science très avancée. Ici, le système des coïncidences n’est plus admissible, il faut en convenir, bon gré, mal gré. Si nous passons dans un autre ordre d’idée, nous allons faire d’aussi étranges constatations.

Hérodote rapporte que les prêtres égyptiens lui avaient enseigné que les proportions établies pour la Grande Pyramide entre le côté de la base et la hauteur étaient telles que le carré construit sur la hauteur égalait très exactement la surface de chacune des faces triangulaires, et c’est bien en effet, ce qu’ont vérifié les mesures modernes. Cette indication montre au reste que de tout temps, la pyramide de Khéops a passé pour être un monument dont les proportions ont été calculées en fonction de relations mathématiques. En voici une nouvelle preuve : on sait qu’entre une circonférence et son diamètre, il y a un rapport bien connu des enfants de nos écoles. Pour calculer la longueur d’une circonférence, il suffit de multiplier par 3,1416. Les géomètres de l’antiquité connaissent ce rapport d’une façon seulement. Or, en additionnant les quatre côtés de la pyramide, dont la valeur était primitivement, pour un côté, de 235,805 m, on trouve pour le périmètre entier 931,22 m. Divisons maintenant ce nombre par deux fois la hauteur de la pyramide, ou 148,208 m, nous trouvons exactement 3,1416 m, c’est-à-dire le rapport de la circonférence au diamètre.

Ce monument unique au monde est donc la consécration du nombre pi qui a joué un rôle si important dans l’histoire des mathématiques. Les prêtres égyptiens avaient donc des notions extrêmement précises sur une foule de questions que les savants des siècles postérieurs ont cru découvrir. Connaissaient-ils les instrument optiques ? Il est permis de se le demander après la constatation que j’ai faite ces dernières années. C’était au mois d’août 1905. Après être allé étudier l’éclipse totale du soleil, visible à Sfax, ma mission avait résolu de visiter la Tunisie. Un pèlerinage à Carthage, si célèbre dans l’histoire, s’imposait forcément. De l’ancienne métropole, il ne reste d’ailleurs qu’un village de blanches demeures assis devant l’emplacement de ce qui fut autrefois le port abritant les terribles vaisseaux carthaginois.

C’est là que les pères blancs ont établi leur séminaire et bâti la seule cathédrale dont les murs ensoleillé se détachent en tons crus sur le fonds bleu du ciel. La vieille Carthage n’existe plus ; mais des mains pieuses pour tout ce qui regarde l’antique civilisation disparue, ont entrepris des fouilles et ressuscité ces temps de la lointaine histoire. Le père Delattre nous fit les honneurs de son merveilleux musée et j’avoue que cette visite a été pour nous une véritable révélation. Comme je m’extasiai devant une camée finement gravée qui représentait un cheval se grattant l’oreille, je ne pus m’empêcher de faire tout cette réflexion : " Les graveurs de cette époque ne pouvaient avoir des yeux meilleurs que les nôtres. Alors, comment dans un si petit espace a-t-on pu représenter tant de détail ? Donnez-moi une loupe pour examiner cette crinière... "

Et tout le monde fut forcé d’admettre que, même à cette époque, on connaissait le travail du verre et les propriétés des lentilles. " N’avez-vous jamais trouvé, ajoutai-je en me tournant vers le père Delattre, quelque objet rappelant les loupes de nos horlogers ? " Mais, déjà, le religieux avait compris et, une minute plus tard, il tenait à la main une véritable loupe, plan convexe, de la grandeur d’un bouton de pardessus. Malheureusement, la lentille était opaque : recueillie dans un tombeau après des siècles de séjour, il n’y a rien d’étonnant à ce qu’un lent travail se fut effectué pour opaliser ce verre, autrefois transparent peut-être.

L’objection eût été sérieuse, cependant, si le père Delattre nous eût montré une pièce du même genre, en cristal de roche cette fois, taillée d’une façon parfaite. Ce fut la loupe dont nous servîmes pour étudier la camée. Les peuples anciens connaissaient donc les propriétés des lentilles. J’ai rappelé cette histoire pour corroborer les dires analogues d’Arage, dans son " Astronomie Populaire ". Or, de la loupe microscopique à la lunette, il n’y a qu’un pas, les prêtres égyptiens l’avaient probablement franchi. Ce sera du moins la conclusion obligée que nous imposeront les révélations astronomiques de la Grande Pyramide. Il suffit de jeter un coup d’œil sur l’histoire de l’astronomie pour se rendre compte des efforts dépensés depuis des siècles pour arriver à connaître la distance de la Terre au Soleil. Au début de leurs recherches, les grecs imaginaient le soleil de la grosseur du Péloponnèse et fixaient la distance sa distance à 15 km équivalamment. Aristarque de Samos le croyait plus éloigné ; le nombre qu’il admettait - 8 millions de kilomètres - fut jugé exact par Ptolémée, Copernic et même Tychobrahé. Képler porta cette distance à 58 millions. Sous Louis XIV, on l’évalua à 125 millions. On était loin de la vérité.

Il fallait arriver jusqu'à 1864 pour trouver un chiffre à peu près convenable : dans ces dernières années, grâce aux progrès de la photographie céleste, les astronomes ont pu déterminer d’une façon très approchée la distance qui nous sépare de l’astre central et, d’après les mesures récentes, il faut adopter le chiffre de 1494000000 km en chiffre rond. Et bien, en multipliant la hauteur de la Grande Pyramide par un million, on trouve la distance de la terre au soleil en km, soit 1 482 080 000. Cette mesure n’est évidemment qu’approchée, mais constitue une approximation bien supérieure à celle qui représentait la valeur officielle avant 1860, et qui était de 154 millions de kilomètres. Ainsi, alors que pendant des siècles, les nations civilisées dépensaient des sommes fabuleuses, que des savants n’hésitaient pas à risquer leur vie dans des expériences lointaines pour résoudre " le plus important problème astronomique ", n’est-il pas extraordinaire de penser que cette solution était symbolisée pour ainsi dire dans la Grande Pyramide depuis des milliers d’années ; qu’il eût suffit à nos astronomes modernes de savoir lire les symboles cachés dans ces dimensions et que les constructeurs de ce grand édifice étaient parvenus à une approximation dont nous aurions été fiers à bon droit à la fin du XIXème siècle. Les astronomes égyptiens n’avaient pas borné là leurs calculs, ils avaient pu mesurer la terre et la coudée égyptienne paraît fondée sur les dimensions de notre globe.

En ces derniers temps, le célèbre astronome Clarke a déduit des mesures récentes le rayon polaire de la terre : on peut l’évaluer à 6 351 521 mètres. Or, ce n’est autre que la coudée pyramidale multipliée par dix millions. Ainsi, les égyptiens auraient mesuré avec une extrême approximation différents degrés du méridien, seraient tombés d’accord avec nous sur les plus faibles décimales et auraient adopté, comme unité de mesure linéaire, la dix millionième partie du rayon polaire terrestre, qui doit rester invariable pendant des milliers d’années. Avouons que ce sont là d’étranges coïncidences !

Si nous passons maintenant aux données fournies sur le calendrier, nous obtiendrons des résultats d’une précision aussi déconcertante. En divisant le côté de la Grande Pyramide par la coudée employée dans sa construction, on trouve longueur de l’année sidérale, c’est-à-dire le temps que le soleil met à revenir au même point du ciel, soit 365,2563 jours. Quant à la durée de l’année civile employée dans notre calendrier, nous la retrouvons en multipliant par 3,1416 la longueur de l’antichambre du roi, et évaluée en pouces pyramidaux, ce qui nous donne exactement 365,242 jours. Si maintenant, nous multiplions le pouce pyramidal par 100 milliards, nous obtiendrons la longueur parcourue par la terre sur son orbite en un jour de 24 heures, et cela avec une approximation plus grande que ne pourraient le permettre nos unités actuelles, le yard et le mètre français. Que dire encore des mesures du coffre intérieur, qui se rapportent exactement à la densité du globe terrestre ? Ce coffre de la chambre du roi, merveilleusement taillé, et qui n’a jamais été destiné à une sépulture, offre la même capacité que celle de l’Arche d’Alliance construite par les hébreux. Il ne peut y avoir là une coïncidence fortuite ; les uns ont copié les autres pour des raisons qui restent à trouver.

Qu’on ne dise pas encore que cela est du au hasard, que les égyptiens étaient ignorants des conquêtes de l’astronomie, les faits seraient là pour indiquer le contraire. C’est ainsi que le passage d’entrée de la Grande Pyramide regardait l’étoile polaire de l’époque ; il aurait donc été orienté en tenant compte de la précession des équinoxes, phénomène d’après lequel le pôle céleste devait coïncider avec les mêmes étoiles au bout de 25 796 ans. Cette découverte, faite autrefois, et confirmée dans les temps récents par des astronomes de première valeur tels que Sir John Hershel, et Piazzi-Smith, devrait être une indication précieuse pour fixer la date de la construction de l’édifice. Ce procédé, qui a donné un résultat exact et d’accord avec les inscriptions pour le zodiaque de Dendérah, fournit cependant lorsqu’on l’applique à la Grande Pyramide, une date beaucoup plus récente que ne le croyaient les égyptologues. Au lieu de 4 000 ans avant l’ère chrétienne, la méthode en question indique l’année 2710 avant Jésus-Christ. Et les travaux récents paraissent bien donner raison aux méthodes astronomiques. Quoi qu’il en soit, les révélations que nous avons exposées sont d’autant plus remarquables que jusqu’ici, les historiens sont unanimes sur les faits suivants :

Or, que toutes ces conquêtes de la science moderne soient dans la Grande Pyramide, à l’état de grandeurs naturelles, mesurées et toujours mesurables, ayant seulement besoin, pour se montrer au grand jour, de la signification métrique qu’elles portent avec elles, c’est évidemment inexplicable, mais c’est un fait qu’on essayerait vraiment de révoquer en doute et qui plonge les savants actuels dans la plus grande stupéfaction.